Après La sagesse d’aimer (Prix Seligman 2017 contre le racisme) et La forge solaire, le troisième et dernier tome du « roman vrai » de Zarina Khan, philosophe et actrice, nominée en 2005 pour le prix Nobel de la Paix au sein d’un collectif de 1000 femmes.
Retour du chaos dans la jeune existence de l’auteur russo- pakistanaise tout juste mariée en 1977. Lors de la naissance de ses deux enfants, elle découvre la folie qui s’empare de l’homme qu’elle a épousé. Tandis que le couple accueille le monde du jazz, Claude Nougaro, Stan Getz, Michel Legrand… elle vit l’enfer des femmes battues. Bientôt à la rue avec ses petits, elle apprend à survivre dans la jungle parisienne. Son rêve s’effondre mais l’art devient son pays de résidence, la création son abri et sa subsistance.
« Contrebandière de la liberté », elle s’attache à ouvrir des espaces de création et s’adresse en particulier à ceux dont la parole est exclue. Théâtre et démocratie, sacré et laïcité, sont des « jumeaux » sans cesse séparés qu’elle réunit contre vents et marées. Le collier d’ateliers d’écriture dont elle cerne les contours de la terre, ses programmes « Théâtre et Liberté dans la guerre », « Résister et Dire pour la liberté de l’être », l’amènent ainsi à relier au milieu des bombes Sarajevo assiégée à Beyrouth, les cités de la banlieue parisienne aux zones de conflits, et à pénétrer les scènes prestigieuses d’Europe et les amphithéâtres grecs avec ces acteurs d’un genre nouveau. Mais le Pakistan revient aussi dans sa vie lorsqu’une sœur inconnue sonne à sa porte. Elle va retrouver son prince de père, après 33 ans d’absence…
L’OEUVRE A LA JOIE : Lire un extrait
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